Beau succès pour les visites du chantier du Théâtre du Beauvaisis
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- Catégorie : Actualités du Beauvaisis -
- Création : lundi 16 décembre 2019 11:00
Samedi 19 novembre dernier, les Beauvaisiens étaient invités à découvrir le chantier du nouveau théâtre du Beauvaisis avec David Joulin et à poser un regard neuf sur leur ville au long d’une promenade commentée par François Chochon. Les deux architectes du théâtre ont séduit un public nombreux et passionné.
Près de 300 personnes ont suivi, samedi 19 octobre, les visites animées par les deux architectes qui ont imaginé les contours du nouveau Théâtre du Beauvaisis, François Chochon et David Joulin.
Avec le premier, une balade urbaine au départ de l’église Saint-Étienne, mettant en perspective l’implantation du théâtre dans le quartier. Du pont de Paris à la table d’orientation installée à deux pas de la piscine Bellier, du boulevard Aristide-Briand à la rue Edmond-Léveillé, F. Chochon a expliqué comment le bâtiment, tel qu’il l’a imaginé avec D. Joulin, a pris sa place au milieu dans un espace marqué par la présence de constructions se côtoyant sans former de réelle unité : l’église Saint-Étienne, soulignée par l’immeuble imaginé par l’architecte Jacques-Henri
Labourdette lors de la Reconstruction, les maisons préservées par les bombardements de 1940 qui ponctuent le boulevard A.-Briant, la cathédrale Saint-Pierre en arrière-plan…
Au milieu de tout cela, le théâtre s’est installé avec une certaine délicatesse, s’affirmant sans pour autant porter ombrage à l’existant.
Ses lignes, ses façades et ses courbes sont un écho aux vitraux de Saint-Étienne, un hommage à la tradition tapissière du Beauvaisis ou, comme le souligne avec malice François Chochon, « ce que chacun veut bien y voir… ».
Plus volubile, David Joulin emmène sa troupe de visiteurs casqués à la découverte d’un bâtiment dont l’implantation a fait l’objet d’une grande attention. Le positionnement de l’ouvrage a été calculé au centimètre près pour permettre aux logements voisins de bénéficier le plus possible du soleil.
À l’intérieur, escaliers, couloirs et pièces se succèdent, donnant l’impression d’un immense labyrinthe. Les salles de spectacle – prévues pour accueillir 184 spectateurs pour la plus petite et 673 pour la plus grande - sont de dimensions impressionnantes. Partout, une attention toute particulière a été portée à la lumière, à la fluidité des circulations et aux espaces à partager. Le théâtre recèle de nombreuses terrasses, toutes potentiellement lieux de rencontres et d’échanges.
Partout, le souci de respecter à la fois les contraintes techniques et financières et d’offrir au spectateur une qualité sonore et visuelle optimale est présent. On appréhende mieux la complexité du travail d’architecte en découvrant les coins et recoins de ce bâtiment d’exception. « La lumière, l’invitation permanente au dialogue entre les différents utilisateurs – artistes, équipe du théâtre, spectateurs… -, l’intégration du théâtre dans son environnement pour qu’il n’écrase pas tout ce qui l’entoure… voilà ce qui a guidé nos choix » conclut David Joulin .
Les visiteurs, séduits, attendent avec impatience de pouvoir apprécier les premiers spectacles de la saison 2020-2021.